
« Une époque charnière, une époque décisive, un autre monde, un bouleversement sans précédent, un nouvel ordre mondial ».
La presse jette sur nos consciences ces mots, tel un flot incessant .
Le dos voûté, les yeux hagards, nos esprits embrumés de larmes et de désespérance, nous avançons résignés.
Mais dans la cour sous le soleil rieur du printemps on entend les voix des enfants.
Que dire, que faire de cette humanité déchue.
Attendre que nos dirigeants dirigent, que nous digérons à nouveau assoupis de leurs promesses.
Maintenant nous le savons, les règles de ce jeu nous ont perdus.
Dans notre monde hyper médiatisé, la toile, filet mené par des chalutiers bien peu scrupuleux de notre devenir et de notre substrat, nous emprisonne.
Alors agissons de toutes nos forces contre ce courant nauséabond et violent de l’égo.
Pour le bien commun, un projet, une action et notre humanité renaît.
Lors du 2ème rassemblement de notre collectif pour les opprimés, et notamment pour un accueil groupé des familles, une idée a germé : » et les Campanules « ?
Les visages fermés se sont alors ouverts. »oui, pour les Campanules » les 50 personnes présentes ont vu là une lueur d’espoir !
Bien sûr, rien n’est acquis mais dans ce cercle d’humains constitué au cœur de ce lieu (salle des fêtes de Vassieux) marqué par la résilience suite aux événements terribles de 1944 , comment ne pas voir là, un symbole !
Un projet d’habitants pour agir comme d’autres l’ont si bien fait avant nous.
Alors si ce lieu des Campanules est autour d’un projet d’habitats inclusifs pour aider ceux qui sont dans la difficulté. Incluons aussi la population, dans ce projet humain, nous en avons besoin.